Equipe MéMo: Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes

Equipe commune Université Paris 8 – Université Paris Nanterre
Responsables : Anne Bonzon (Paris 8) et Emmanuelle Tixier du Mesnil (Paris Nanterre)
https://memo.parisnanterre.fr/
Le Centre d’histoire des sociétés Médiévales et Modernes(MéMo) est une nouvelle équipe rassemblant depuis janvier 2020 des historiens médiévistes et modernistes de Paris 8 et Paris Nanterre, spécialistes de l’histoire de l’Occident et de celle du monde islamique. Ce laboratoire est issu du CHiSCO (Paris Nanterre) et d’une partie de l’EA HISPOSS (Paris 8).
Les historiens membres du MéMo s’intéressent à la période qui s’étend du XIe au XVIIIe siècle, par-delà la coupure, en grande partie artificielle, entre Moyen Âge et Temps modernes. Ils se proposent d’étudier les sociétés de cette période, tant dans la continuité de leurs enracinements anciens que dans leurs renouvellements qui en font les ferments de notre modernité. lls s’intéressent tout particulièrement, dans une aire géographique large qui invite à la comparaison, au développement de pouvoirs politiques territoriaux qui s’appuient de plus en plus sur l’écrit dans leurs techniques de gouvernement, à l’affirmation des hommes de religion comme groupe social lié à l’État, au développement démographique et économique des villes qui deviennent des éléments structurants des territoires.
Leurs recherches se structurent autour de quatre grands axes et une question transversale :
1. Histoire sociale et politique du fait religieux
2. Sociétés urbaines
3. Corps, médecine, santé
4. Pouvoirs, savoirs et pratiques de l’écrit
Atelier transversal : faire dialoguer Moyen Âge et Temps modernes.
Son identité disciplinaire constitue une des fortes caractéristiques de cette équipe. Elle répond d’abord à la volonté de se donner les moyens d’étudier les sociétés concernées dans toutes leurs dimensions, en rassemblant des historiens du politique, du fait religieux, des spécialistes d’histoire sociale et culturelle. C’est bien une approche globale qui est visée ainsi. Ce travail disciplinaire est conçu dans un dialogue constant avec les sciences sociales, en particulier l’anthropologie, la sociologie, les études littéraires, l’histoire de l’art, la philosophie et le droit, que les historiens qui composent la nouvelle équipe mobilisent dans leurs travaux. Il est porté par un séminaire mensuel, ouvert aux jeunes chercheurs, dont la thématique se renouvelle tous les deux ans.